par Jerry Schnell, 02.04.2025

On le savait déjà président de la région Grand Est (5,5 millions d’habitants et 7 000 agents), premier adjoint d’Épernay, président de la communauté d’agglomération d’Epernay, président de l’Association des maires et des présidents d’intercommunalités de la Marne. La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATPV) nous apprend qu’il est titulaire, administrateur ou gérant d’une trentaine d’autres organismes.

Mais cela ne suffisait pas, semble-t-il, puisqu’en 2024, sur proposition d’Emmanuel Macron et après approbation du Parlement, Franck Leroy a pris la tête de la tête de l’Agence de financement des infrastructures de transport (Afit), un organisme chargé de soutenir la réalisation de projets à l’échelle nationale, avec un budget de 4,6 milliards d’euros prévu pour 2024.

Les parlementaires avaient pourtant fait part de leur préoccupation concernant sa capacité à concilier ce nouveau rôle avec les nombreuses fonctions qu’il cumule déjà. Mais pas de problème pour Franck Leroy ! Et peu importe si ce cumul peut créer des conflits d’intérêt en président d’un côté un organisme chargé de financer des infrastructures de transport, et de l’autre la gestion d’une des régions directement bénéficiaires de ces fonds.

Le mois dernier, le multi-cumulard vient d’ajouter une nouvelle casquette en prenant la présidence de l’Assemblée des Régions Européennes Viticoles (AREV) pour un mandat de 2 ans. Une soif de pouvoir sans modération ?